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Avec notre série : "A la découverte des pollinisateurs du Parc national des Cévennes" nous vous proposons une mise en lumière de quelques espèces qui participent activement à la reproduction de nombreux végétaux et pour lesquelles le Parc a lancé un grand programme "Pollinisateurs : mission reconquête".

 

Les magnifiques illustrations de Julien Norwood, spécialement créées pour l'occasion, nous accompagneront tout au long du voyage.

 

 

Ce quatrième épisode met en lumière 2 espèces emblématiques « de coléoptères » (« ailes en étuis » en latin). Un ordre qui regroupe scarabées, coccinelles, lucanes… toutes caractérisées par leurs ailes antérieures transformées en étuis rigides (élytres) protégeant les ailes membraneuses de la seconde paire postérieure.

Ces pollinisateurs rustiques ont été les précurseurs de la pollinisation il y a 200 millions d’année. Cependant ils sont moins efficaces par rapport aux autres ordres mais leur rôle reste non négligeable et ils rendent d’autres services écologiques. Les adultes sont souvent floricoles, ils se posent sur les fleurs pour se nourrir de nectar et de pollen.

 

 

Cétoine dorée ou Hanneton des roses

 

Cétonia aurata

 

 

 

Cétoine dorée
Cétoine dorée

 

L'adulte se rencontre dans des endroits ensoleillés d'avril à octobre mais surtout de juin à août. Comme tous les saproxylophages, la Cétoine dorée a une fonction écologique de recyclage des matières organiques et ne doit donc pas être détruite à l'état de « ver blanc » (confusion possible avec le ver blanc du hanneton) car sa présence dans le compost permet d’accélérer sa maturation. L'abattage des arbres morts est responsable de sa raréfaction.

 

abeille.png FamilleScarabaeidae

 

regle.png  Taille : 15 à 20 mm

 

abeille.png Fleur butinéerosiers, arbres fruitiers, sureaux, aubépines, …. Elle mange les étamines des fleurs pour leur pollen (ce qui constitue une « castration » des fleurs). Elle peut également consommer des fruits mûrs (espèce frugivore) ce qui impacte forcément la productivité fruitière. Néanmoins, en général, elle ne vient pas en surnombre ce qui permet d’atténuer cet impact.

 

planete-terre.png  Localisation : cette espèce est très commune partout en France et dans le Parc national.

 

ampoule.png Particularité étonnante : sur une même année, deux générations sont à distinguer : celles du printemps qui ont hiverné et qui se nourrissent de pollen, et qui pondent en juin puis périssent ensuite et celles de l'automne qui se nourrissent de fruits, qui hivernent et font leur ponte l'été suivant.

 

date-limite.png Période d'observation : d'avril à octobre.

 

 

Oedémère noble ou Cycliste maillot-vert, Cycliste émeraude

 

Oedemera nobilis

 

 

Cycliste maillot-vert
Cycliste maillot-vert

 

Espèce saproxylique dont les larves se développent dans le bois mort d’essences variées. Les adultes sont floricoles. Les lisières de bois et les prairies fleuries constituent son habitat habituel.

 

abeille.png Famille : Oedemeridae

 

regle.png  Taille : 8 à 10 cm

 

abeille.png Fleur butinée : les adultes se nourrissent du nectar et du pollen de diverses familles de fleurs.  

 

planete-terre.png  Localisation : en Europe, zone méridionale. Il est absent des hautes montagnes (Alpes). Dans le Parc national, on le trouve sur les massifs Aigoual et les vallées cévenoles.

 

ampoule.png Particularité étonnante : le mâle est facilement identifiable à ses larges cuisses tel un « cycliste ». Le nom oedemera qui dérive comme oedème du grec oidêma signifie tumeur et cette grosseur lui confère un caractère noble avec son armure verte métallique.

 

date-limite.png Période d'observation : d'avril à août.

 

 

La chronique pollinisateurs

 

Camille

 

Retrouvez la chronique de Camille Savary, chargée de mission pollinisateurs au Parc national, sur les coléoptères, diffusée sur radio Inter'Val

 

 

 

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A la découverte des pollinisateurs du Parc

 

Pour aller plus loin :

 

 


Source URL: https://www3.cevennes-parcnational.fr/actualites/la-decouverte-des-pollinisateurs-du-parc-national-des-cevennes-episode-4-les-coleopteres